Pour
refroidir un moteur l’eau est, de loin, le liquide le plus performant
mais il faut utiliser un inhibiteur de corrosion.
En
terme d’échange thermique l’eau , est le liquide le plus efficace
mais il possède deux inconvénients. Premièrement
l’eau gèle en hiver et deuxièmement il n’est pas anticorrosif. Il
existe quatre types de corrosion : Les dépôts, l’oxydation, l’électrolyse
et l’érosion.
Les dépôts:
Le
carbonate de calcium se dépose à la longue sur les parois du moteur
et dans les conduits du radiateur. Cet entartrement réduit, voir
bloque le débit du liquide et l’isole des parois empêchant par ce
fait un bon échange thermique.
L’oxydation:
L’oxygène
contenu dans l’eau forme de la rouille quand il se combine avec
la fonte d’acier des moteurs ainsi que des dépôts de couleur blanche
au contact de l’aluminium. L’eau dégrade également le cuivre comme
nous le prouve son changement rapide de coloration.
L’électrolyse:
C’est
une réaction chimique qui s’appuie sur la conductivité électrique
de l’eau et qui se produit lorsque des matériaux de nature différente
et de charges électriques différentes sont en contact (Joint de
culasse cuivre / culasse alu, ou culasse alu / bloc Fonte etc....).
L’électrolyse en se produisant creuse et déplace avec une grande
prédilection les molécules d’aluminium et, les dépose ailleurs dans
le moteur. D’un coté il se produit des cavernes et de l’autre les
conduits se bouchent.
L’érosion:
C’est
l’action mécanique du liquide qui par le flux et les turbulences
érode les matériaux en des points précis et isolés du circuit de
refroidissement.
L’érosion est souvent confondue
avec l’électrolyse.
Sachant
que les moteurs anciens contiennent une quantité non négligeable
d’aluminium, de cuivre, de laiton & de bronze, il est impératif
d’additionner l’eau avec un inhibiteur de corrosion!
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