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L’utilisation
des huiles de ricin remonte à 1912. Elle était utilisée alors avec
succès dans les moteurs d’avion rotatifs en étoile. Son utilisation
s’est rapidement étendue aux automobiles et motos de course, puis
aux véhicules du commerce. Les huiles végétales sont extraites du
ricin ou de certains haricots et traités avec un anti oxydant. Alors
que la lubrification était idéale dans les moteurs d’avion dont
le graissage était à huile perdue, l’utilisation de ces huiles dans
les moteurs d’automobiles et motos produisait un excès de calamine
se traduisant par la nécessité de décalaminer et dégommer le moteur
tous les 2000KM ! L’autre inconvénient était sa très forte viscosité
à froid, qui pouvait être compensée par une chauffe lente du moteur,
et sa chute brutale de viscosité à chaud.
Les
Huiles, dites de «ricin», aujourd’hui fabriquées, diffèrent notablement
de leurs ancêtres et si elles utilisent toujours, mais en partie
seulement, des huiles végétales, elles sont dopées avec des molécules
synthétiques afin de tenter de réduire la formation de gomme et
de laque que leur utilisations génèrent, et elles sont généralement
de type multigrade. Leur utilisation actuelle se rencontre dans
les moteurs «2 temps» et dans les moteurs de compétition, utilisant
du méthanol, ou alcool, que l’on rencontre en compétition de véhicules
d’époque.
L’utilisation
d’huiles végétales tel le ricin est aujourd’hui obsolète et ne se
justifie plus. La seule chose que les huiles minérales ne peuvent
faire, c’est de parfumer agréablement les gaz d’échappement, mais
il suffit de mélanger un peu d’huile de ricin synthétique à son
essence pour obtenir le même résultat ! |